Alors que leur coopération a été renforcée ces dernières années, les Centres de Recherche publics Henri Tudor et Gabriel Lippmann envisagent à présent la fusion. Lors d’une conférence de presse hier à Belval, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, François Biltgen (CSV), a salué cette démarche volontaire des deux centres visant un regroupement de leurs activités de recherche, de développement et d’innovation (RDI).
Source : Lëtzebuerger Journal
Publication date : 04/20/2012
Il a en outre encouragé la volonté de fusionner les deux établissements à partir de 2016. Le ministre a dans ce contexte félicité notamment les présidents et directeurs des deux établissements pour leurs efforts désintéressés investis à cet égard.
Un centre de recherche et d’innovation à forte composante interdisciplinaire
Biltgen a souligné que la proposition de fusion progressive des deux établissements s’inscrit parfaitement dans le cadre de la refonte de la législation régissant les Centres de recherche publics qui serait actuellement en préparation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Le regroupement a comme objectif primordial la création d’un futur centre de recherche et d’innovation à forte composante interdisciplinaire.
Il dépasse donc la simple mise en commun des ressources, mais vise en premier lieu la réunion des forces respectives au niveau des activités RDI et au niveau des fonctions de support à la RDI.
Biltgen a par ailleurs souligné qu’il s’agit dès à présent, après une phase de forte croissance de la recherche publique au cours de la dernière décennie, de maximiser l’efficacité des dépenses consacrées, ainsi que l’efficience de l’action engagée et de rechercher un impact renforcé et une meilleure valorisation des activités de recherche. Conscient des «multiples implications d’une telle opération à court et à moyen terme», comme le formule un communiqué officiel, le ministre a annoncé vouloir accompagner favorablement, dans la limite de ses compétences fonctionnelles, cette initiative tout au long du processus d’implémentation.
Parmi ces «multiples implications» figure certainement aussi la question de l’avenir du personnel des centres de recherche. Le CRP HT compte environ 500 collaborateurs, le CRP GL environ 200.