Pour encourager les résidents à participer à la transition énergétique, l’Institut luxembourgeois de régulation et le LIST ont lancé un site permettant le partage d’énergie.
Source : virgule.lu
Date de publication : 19/03/2024
«Un choix économique et écologique.» C’est en ces mots que l’Institut luxembourgeois de la régulation (ILR) et le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) ont présenté le partage d’électricité, à l’occasion d’une conférence de presse ce mardi 19 mars. Le principe est simple: il permet aux résidents équipés de panneaux solaires de partager l’énergie qu’ils produisent avec leurs voisins en cas de surproduction.
Grâce au lancement d’un site informatif sur le sujet, baptisé weshareenergy.lu, l’ILR et le LIST espèrent pousser les résidents à «participer à la transition énergétique». Sur cette nouvelle plateforme, les résidents pourront consulter textes et vidéos explicatives, mais surtout avoir accès à un simulateur de répartition de l’électricité produite entre les différents participants au partage.
Mais comment fonctionne concrètement ledit partage? Un producteur peut partager sa production d’électricité excédentaire de deux façons: avec d’autres consommateurs du même bâtiment ou de voisinage direct via la signature d’une convention avec le gestionnaire de réseau de distribution, ou avec d’autres consommateurs situés dans le même quartier, ou à travers le pays.
Pour partager son électricité avec les habitants de son quartier, ces derniers doivent être situés à une distance maximale de 300 mètres entre les points de raccordement connectés au réseau basse tension. Pour le partage à travers le pays, il est nécessaire de créer «une communauté énergétique avec une personnalité juridique propre» et conclure, là aussi, une convention avec le gestionnaire de réseau de distribution.
Une fois les formalités administratives effectuées, ce partage d’électricité permet, à l’instar de l’autoconsommation, de consommer l’électricité renouvelable quand elle est disponible, et permet ainsi d’éviter les coûts de la fourniture depuis le réseau. «Le citoyen devient ainsi moins dépendant de la fourniture par le réseau et des aléas des prix de marché», résume l’ILR.