Chaque été, le LIST prend le temps de vous présenter les moments forts de l’année écoulée. Si vous avez manqué nos top stories, voici une petite séance de rattrapage.
Le projet STHIM ouvre de nouvelles voies à la nano-imagerie
Qui n’a jamais utilisé un microscope sur les bancs de l’école et s’est émerveillé de la beauté de ce qui semblait pourtant invisible à l’œil nu ? Si les microscopes utilisent généralement la lumière pour éclairer un échantillon et en agrandir l’image, ces derniers peuvent également utiliser des électrons ou des ions. À la suite d'un appel à projets du Fonds national de la recherche (FNR), les chercheurs du LIST se sont associés à des homologues allemands en 2017 pour mettre au point la toute première imagerie simultanée en champ clair et en champ sombre à l'aide d’atomes neutres et d’ions hélium transmis.
SERIMA: une solution de régulation unique en Europe
Des télécommunications à l’énergie en passant par le secteur de la santé ou des transports, chaque entreprise est soumise à des régulations qui encadrent son activité et tendent à prévenir tout type de risques. Si certaines s’intéressent à la sécurité environnementale ou la sécurité du personnel par exemple, la sécurité de l’information prend une place grandissante dans un monde de plus en plus digital. Pour assurer leur conformité vis-à-vis de ces régulations, les entreprises doivent non seulement appliquer des bonnes pratiques, mais aussi gérer leurs risques, soumettre leurs analyses et déclarer leurs incidents. Un exercice fastidieux et complexe pour lequel il n’existe souvent pas de méthodologie claire, de bases de connaissance utiles, ou encore d’outil centralisé. C’est ici que le LIST entre en scène.
Des probiotiques pour des produits de nettoyage naturels
Le monde bactérien recèle d’agents aux propriétés insoupçonnées. Parfois connues sous le nom de probiotiques, certaines souches bactériennes sont utilisées pour combattre l’installation de microbes pathogènes sur ou dans le corps humain. Si cette voie pleinement naturelle a déjà fait ses preuves, elle n’est cependant que très peu explorée dans des environnements construits, tels que sur les surfaces d’une cuisine ou encore d’un espace médicalisé. Les chercheurs du LIST ont décidé de relever ce défi de taille pour créer la nouvelle génération de produits de nettoyage naturels de leur partenaire Probiotic Group Luxembourg, en collaboration avec le LCSB de l’Université du Luxembourg. En 2020, l’équipe derrière ce projet innovant a ainsi réussi à identifier plus d’une cinquantaine de souches bactériennes, pour la plupart du genre Bacillus, potentiellement capables de dégrader de la matière organique comme de lutter contre d’autres pathogènes dans des environnements construits.
Un procédé plasma unique pour la production d'hydrogels
A travers un projet de recherche innovant, le LIST vise à révolutionner les performances et les propriétés des hydrogels, qui sont retrouvés dans un large éventail d'applications médicales. Ils peuvent notamment être utilisés dans le cadre d’implants pour accélérer et garantir le processus de cicatrisation, sur des textiles tels que des bandages pour faciliter la stérilisation, ou encore dans des lentilles de contact. Le projet COATIHN, qui a bénéficié d'un financement du FNR lors de son lancement en octobre 2020, s’intéresse ainsi à la recherche sur les hydrogels comme revêtement mince à l'aide d'impulsions de plasma. Le projet a démontré que l'approche scientifique du LIST fonctionne et de premiers hydrogels, bien qu'encore perfectibles, ont déjà été produits.
SemanticLCA : Et si l'on couplait environnement et bien-être ?
Suite à la Conférence de Paris en 2015, plusieurs pays membres de l’Union européenne, dont le Luxembourg, se sont engagés à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Pourtant, selon une étude récemment publiée par l’ONU, les efforts déployés jusqu’ici ne seraient pas suffisants, notamment dans le secteur du bâtiment qui représente à lui seul près de 40% des émissions de CO2 mondiales. Mais alors comment atténuer l’empreinte carbone de nos bâtiments ? Telle est la question que se sont posés nos chercheurs et leurs homologues de l’Université de Cardiff. Lancé en 2020, le projet SemanticLCA a reçu le soutien du FNR au Luxembourg et de l’Engineering and Physical Sciences Research Council au Royaume-Uni.
Le Luxembourg intègre l'infrastructure européenne de services Blockchain
Dans la presse, en séminaire ou au détour d’une conversation entre collègues… La blockchain est sur toutes les lèvres ! Si ce nouveau système de stockage et de partage d’informations promet d’instaurer un climat de confiance, il n’en reste pas moins nébuleux pour bon nombre d’entre nous. Mais alors comment définir la blockchain en des termes simples ? C’est la mission que nous avons confiée à l’un de nos ingénieurs, Thierry Grandjean, spécialisé dans la sécurité des systèmes d’information, avant de se plonger dans le projet EBSILUX, lancé en 2020, en collaboration avec le Ministère de la Digitalisation, l’Université du Luxembourg et l’asbl Infrachain.
Decepticon: Détecter les Dark Patterns en ligne
Le mot « DECEPTICON » vous évoque peut-être la série animée Transformers, où les personnages du nom de decepticons sont capables de changer d’apparence et de se transformer en quelque chose de totalement différent. Non loin de cette idée se trouve un projet homonyme, mené par deux départements de l'Université du Luxembourg, à savoir le Centre interdisciplinaire pour la sécurité, la fiabilité et la confiance (SnT) et le groupe de recherche sur l'interaction homme-machine, en partenariat avec le LIST. DECEPTICON vient de l’anglais Deceptive Patterns Online et s'attaque à ce que l'on appelle communément les Dark Patterns, autrement dit aux éléments qui peuvent nous induire en erreur, nous manipuler et in fine nous pousser à prendre les mauvaises décisions, sans se rendre compte des conséquences.
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