Cela remonte au collège en Pologne. Une association d'étudiants est venue dans ma classe pour montrer des expériences en physique et en chimie. À l'époque, quand j'ai vu une réaction entre deux solutions, je me suis dit : c'est incroyable ! Et, ce sentiment ne m'a jamais quitté. Tout au long de mes études, j’étais d’ailleurs un membre actif de cette association. Quelques années plus tard, me voici doctorante en science des polymères.
Lorsqu'on apprend la physique ou la chimie à l'école, c'est souvent par le biais de livres. Cela rend ces matières difficiles à appréhender. Grâce aux expériences, nous pouvons montrer le côté amusant et passionnant de la science. Et, c'est exactement ce que nous faisions dans cette association. Nous voulions montrer que ces domaines ne sont pas aussi compliqués qu'ils le paraissent, que chacun peut suivre sa propre voie.
J'ai également fait un service civique en allant dans des écoles situées dans les campagnes du pays. Notre but était de sensibiliser les enfants à la science et d'essayer de créer des vocations par le biais de petites expériences scientifiques.
J’ai réalisé que la plupart des gens parlaient français plutôt qu'allemand ! Mais, j’ai également découvert de nouveaux moyens pour poursuivre ma passion. Par exemple, j'ai suivi un cours de communication scientifique à l'Université du Luxembourg et j'ai participé au défi « Ma recherche en 90 secondes ». Acquérir ces compétences et pouvoir partager mon sujet de recherche avec le grand public étaient pour moi des occasions rêvées.
Oui ! Le LIST m'a donné l'opportunité d'être une représentante de la communauté des doctorants luxembourgeois en participant l'année dernière au LIST PhD Day, un évènement au cours duquel les doctorants peuvent présenter leurs travaux. J'ai aussi participé au National PhD Welcome Day de cette année et c'était un peu plus stressant !
En raison de la pandémie, l'événement était totalement virtuel. Je savais que je parlais à près de 100 personnes mais je ne pouvais pas les voir. Selon moi, voir le nombre de personnes est plus effrayant que de voir des visages. Une fois lancée, j'ai cependant apprécié d'échanger avec les nouveaux venus et de leur donner des conseils basés sur mon propre parcours de doctorante.
De manière plus efficace et plus particulièrement pendant le confinement. Je n'ai pas eu d'autre choix que de planifier parfaitement mon temps pour les rares occasions où j'ai pu accéder au laboratoire. Le reste du temps, je pouvais me consacrer à la rédaction de ma thèse et de mes publications. Et, pour garder la tête froide pendant cette période plus stressante - et éviter la procrastination - je fais beaucoup de yoga et de randonnée. J'avais l'habitude de faire de l'escalade avec mes collègues, mais comme c'est une activité en salle, nous avons dû trouver d'autres moyens de faire du sport. Heureusement, nous avons réussi à escalader l'Himalaya l'année dernière et nous n'avons pas dû reporter notre voyage !
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